Poirier ‘Patten’

Présentation

Le poirier ‘Patten’ est un poirier rustique adapté aux climats froids jusqu’en zone 3b. Ce cultivar offre de grosses poires de couleur jaune et à chair blanche fondante, rappelant la ‘Bartlett’ mais avec une meilleure résistance au froid et une plus grande résistance aux feu bactérien.

Ses poires, récoltées à la fin septembre, sont fermes et croquantes à la cueillette, avec une douceur subtile. Leur saveur et leur texture évoluent après la récolte : elles deviennent tendres, fondantes et sucrées, atteignant leur apogée un mois plus tard. À ce stade, elles offrent une chair douce et fondante sans astringence, idéale pour être dégustées fraîches.

Malgré sa bonne résistance au feu bactérien, le ‘Patten’ est sensible à la tavelure, nécessitant une attention particulière pour maintenir une santé optimale.

Histoire et origine

Développé dans l’Iowa au début du XXe siècle par S.A. Beach, le poirier ‘Patten’ a été conçu pour offrir une résistance accrue au froid tout en produisant des fruits de qualité supérieur.

Le poirier commun ou Pyrus communis est une espèce qui provient d’Europe et d’Asie de l’Ouest. En nature, le poirier peut devenir un très grand arbre, il peut atteindre jusqu’à 20 mètres de hauteur. On recense des milliers de cultivars différents cultivés dans plus de 80 pays dans le monde. Ce qui en fait un des fruits des plus cultivés dans le monde. La plupart des cultivars que l’on connaît proviennent de semis et les caractéristiques qui en découlent sont aléatoires.

Des preuves archéologiques nous montrent que les poires étaient consommées par les humains bien avant la domestication des poiriers qui serait apparue à l’époque du néolithique (environ 6000 av. J.-C.) Des écrits détaillés sur les poiriers datent de l’époque de la Grèce antique et de la Rome antique où l’on retrouve des détails sur la culture et la greffe des poiriers. Pline l’ancien, écrivain romain du 1er siècle après J.-C.,  avait déjà recensé une quarantaine de poirier et l’appelé « le cadeau des dieux ».

Au XIXe siècle, en France, on pouvait consommer des poires 11 mois sur 12 grâce à tous les cultivars différents. C’était un fruit très apprécié par tout le monde même au sein de la noblesse. Différentes expressions en français comme « couper la poire en deux » ou « garder une poire pour la soif » nous démontre son importance.

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