La fougère-à-l’autruche mieux connue au Québec sous le nom de tête de violon était encore peu connue du grand public il y a 20 ans. Aujourd’hui, au printemps, elle inonde les épiceries. En plus de ses crosses comestibles, la fougère-à-l’autruche a une grande valeur ornementale. Elle aime pousser en dense colonie verdoyante qui remplit vite un espace. Si vous avez une zone inondable sur votre terrain, elles sauront s’y installer et prospérer pour vous nourrir tous les printemps. Autrement, les fougères poussent bien dans un sol de jardin normal tant qu’il ne soit pas trop sec. Les fougères cueillies et mangées rapidement sont très supérieures à celle que l’on retrouve à l’épicerie, qui ont souvent l’air d’être au bout de leur vie.
Si vous vous êtes déjà promené sur le bord d’une rivière au printemps, vous avez surement déjà croisé une large colonie de fougère-à-l’autruche. Elle aime précisément ce type de terrain, un lit de rivière qui inonde au printemps, et qui reste humide une bonne partie de l’année. On ne la côtoie pas juste au Québec, c’est une plante très largement répandue dans l’hémisphère nord, du Japon en passant la Sibérie, en Scandinavie, et dans le nord de l’Amérique du Nord.
Les têtes de violon font partie de la diète de beaucoup de peuples autochtones à travers le monde. Les Malécites du Nouveau-Brunswick l’appellent « Mahsos » qui, grossièrement, traduits, veut dire « bonne magie ». C’est une source de nourriture importante, car c’est un des premiers légumes printaniers à apparaître au pintemps et c’est rempli de minéraux et vitamines. En plus de son côté comestible, les têtes de violon sont utilisées comme remède thérapeutique. Les Crees l’utilisent en décoction lors de l’accouchement ou pour traiter des douleurs dorsales. Les Malécites, Mi’kmaq et Passamaquoddy l’utilisent comme tonique. Au Québec, les têtes de violon ont était désignée espèce vulnérable, car elle est souvent cueillie abondamment de manière non éthique.
Au Japon et en Corée, les têtes de violon sont aussi consommées traditionnellement. Là-bas, ils font partie d’un groupe d’aliment qui s’appelle les légumes de montagne ou « Sansai » en japonais et « San-namul » en coréen. C’est des aliments « sauvages » récoltés en nature qui se consomment généralement en accompagnement. Un peu l’équivalent des PFNL (produits forestiers non ligneux) ici.
La fougère-à-l’autruche a déjà gagné le prestigieux concours « Royal Horticultural Society’s Award of Garden Merit » pour sa grande valeur ornementale.
Accéder à toutes ces informations lors d’un projet de conception ou consultation avec nous :
fiche technique ( tolérances et besoins, sol… ), entretien, maladies et ravageurs et bien sûr ses fonctions et utilisations médicinales et comestibles.
Fougère-à-l’autruche
Matteuccia struthiopteris
Ostrich-fern, bird's nest, fiddle-heads
Onocleaceae
Matteuccia
struthiopteris
Matteuccie fougère-à-l’autruche, Tête de violon, Crosses de fougère
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