Aralie à tige nue

Présentation

Assez répandue partout au Québec, c’est une plante qui nous permet de lire son âge. Chaque année la tige va faire une cicatrice là où la partie supérieure de la plante meure à l’automne (comme la majorité des herbacées) et repousse au printemps. Le bourgeon de l’année suivante repartira de cet endroit pour relancer une tige et grâce à ce phénomène nous pouvons facilement compter l’âge de la plante, selon le nombre de cercles de cicatrisation de ce bout de rhizome sortant du sol. Les aralias forment des colonies et sont toutes inter-connectées ensemble via leur réseau de rhizome sous terre. Il se peut donc qu’une plante soit encore plus âgée que ce qui nous est permis de voir à la surface.

L’aralie à tige nue est fréquemment vu dans nos milieux forestier particulièrement dans des érablières à bouleau jaune.

Histoire et origine

Les araliacées est une famille botanique très vieille. Les réseaux de rhizomes enfouis sous terre et interconnectés peuvent, selon certaines talles de plantes, avoir plusieurs centaines d’années. On retrouve généralement cette plante dans les sous-bois riches mais aussi en bordure de sentier.

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